Un horizon de cendres
Pour bien commencer la semaine, une chanson et un livre qui collent bien ensemble et qui sont très très optimistes, ahem...ahem...
Bon, c'est pas parce que je m'habille souvent en noir, que j'aime les chansons mélancoliques et les ambiances de fin du monde que je suis quelq'un de triste hein...Vous me verriez le vendredi soir devant Bones (ah...des os...encore...) ou en train de rigoler pendant les autopsies de NCIS...et rien que mes cheveux, ça montre (enfin montrait parce que le travail c'est sérieux madame, on peut pas avoir n'importe quelle couleur de cheveux hein!) que je suis pétillante...sauf quand la bouteille est restée trop longtemps ouverte, normal, je contemplais le contenu en me posant des questions métaphysiques sur le futur de notre pauvre Terre.
LA chanson qui me fait dresser les poils des bras en ce moment:
DUST IN THE WIND de Kansas (et hop, je vous l'ai mise dans le player)
I close my eyes, only for a moment, and the moment's gone
All my dreams, pass before my eyes, a curiosity
Dust in the wind, all they are is dust in the wind.
Same old song, just a drop of water in an endless sea
All we do, crumbles to the ground, though we refuse to see
Dust in the wind, all we are is dust in the wind
Now, don't hang on, nothing lasts forever but the earth and sky
It slips away, and all your money won't another minute buy.
Dust in the wind, all we are is dust in the wind
Dust in the wind, everything is dust in the wind.
Et pour le livre, il s'agit d' "Un horizon de cendres" de JP Andrevon et ça parle de...de...fin du monde en prise au zombies...
Ca commence doucement, les morts sortent de terre, des murs, des arbres, errants, pas bien méchants au début. Il faut respecter ces non-vivants qui cherchent le contact, les pauvres, dixit le Président de la République...Et puis ça dérape, ils sont plutôt envahissants, mettent des coups de dents, il faut s'en débarrasser! Le narrateur, un employé des pompes funèbres essaye de vivre au milieu de tout ça. De ne pas perdre la tête, de retrouver sa femme et sa fille parties après qu'il a joué de la pelle avec la mamie décédée depuis un moment et qui faisait tâche dans la buanderie...Des milices s'organisent, la lutte commence.
J'aime la raison scientifique, sans fondement mais affirmée avec aplomb, qui explique pourquoi les morts s'animent et pourquoi ils sont si méchants (et c'est pas parce qu'ils ont bu de l'orangina rouge). Enfin, méchants, méchants...qui de l'homme acculé et face à une nouvelle réalité, une nouvelle société où tuer les morts "c'est pas vraiment mal puisqu'ils sont morts"... ou de l'homme qui était mais n'est plus et c'est pas sa faute... est le plus vil. Instinct de survie des deux côtés, solitude, errance, resignation...finalement morts ou vivants...