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Pink.Canary
22 janvier 2010

Tall, Dark and dead de Tate Hallaway

Petite intro : La "Bit Lit"

Un peu comme la Chick Lit ou littérature pour poulettes (oui, nous, les femmes), la Bit Lit nous parle surtout de romance, d'héroïnes préoccupées par la vie quotidienne (mais aussi par la fin du monde)... en liant le tout au surnaturel : vampires, loup garous, succubes, sorcières, fantômes et autres figures fantastiques. Le tout en plusieurs volumes avec des cliffanghers plus ou moins "ohlàlà" qui font se dire "hohoho mais que va-t-il se passer en suite??" Et voilà, l'addiction commence... Après, il y a des nuances : parfois plus violent et plus adulte, parfois plus pour jeune adulte et plus fleur bleue, parfois plat et déjà vu, parfois inventif et distrayant. Je dirais que c'est du Buffy à lire en fait (ou du True Blood plus récemment d'ailleurs adapté d'une série de romans ou encore du Charmed mais là, bon...). Ce qui me plaît justement, c'est le côté "série" moi qui ne suis pourtant pas fan des histoires en x volumes!

tall_dark_and_dead

Présentation de l'éditeur : "La frontière entre la magie et la santé mentale est très mince. C'est pourquoi, moi, Garnet Lacey, ai arrêté du jour au lendemain. Ne jamais plus y toucher. Pas d'exception." Le problème c'est que la magie est si addictive, surtout quand vous devez lutter contre une déesse intérieure comme Lilith. Et ça ne s'arrête pas là pour Garnet; si vous devez faire tourner une librairie ésotérique alors vous devez vous attendre à des clients comme Sebastian Von Traum avec son regard pénétrant, son accent sexy et son absence d'aura; ce qui veut dire qu'il est mort...Il peut être difficile de résister aux ennuis et avec des chasseurs sorciers à la solde du Vatican, un ancien amant vampire et un petit ami dont l'ex femme remue littéralement dans sa tombe, Garnet Lacey a des problèmes à la pelle.

Les - : Le gros traumatisme de Garnet est l'assassinat des membres de son coven par l'ordre d'Eustache. Paniquée et folle de douleur elle demande de l'aide spirituelle et c'est Lilith qui répond et s'incarne en Garnet. Elle est présentée comme une sorcière neo païenne et ce qui m'a un peu dérangée (je dis un peu parce que c'est surtout à prendre comme divertissement), c'est le choix du méchant total cliché : l'église catholique. Ouh, les méchants qui veulent tuer les sorcières, point barre. Un peu vu, lu et relu/revu. Et en plus, ils utilisent des chasseurs-sorciers aussi organisés en commando. Bon...pas que j'aurais préféré des ninjas ou des nonnes volantes mais plutôt un tueur discret en costume, pourquoi pas, avec un côté mystérieux, dérangeant, terrifiant qui fait transpirer des mains (bon, j'ai qu'à écrire mon roman c'est ça hein).

Certaines critiques que j'ai lu pointent du doigt le cœur d'artichaut de Garnet qui ne sait pas qui elle veut, mais bon, chacun(e) ses faiblesses, ou p'têtre bien qu'elle veut les deux après tout! Et bien là, j'ai été surprise, son coeur balance donc entre deux vampires : Daniel Parrish son ex, pas fréquentable pour une gousse d'ail, pantalon en cuir, qui traine la nuit (bon, ok pour un vampire) mais sur qui on peut compter finalement ET Sebastien Von Machin, alchimiste qui s'est transformé lui même en vampire, qui a eu pleins pleins de malheur le pauvre, son fils le déteste, bouhouhou, et qui tire donc une tronche de trois pieds de long et que je touve d'un ennui mes amis...Choisis donc Parrish, Garnet!! Ca me rappelle étrangement Spike et Angel tout ça...

Enfin, la scène de fin m'a paru too much, j'ai eu mal aux yeux avec des lumières partout, des trucs qui brillent, des explosions tout ça tout ça.

Les + : La plupart des personnages. Garnet est bien mignonne et même si je n'ai pas eu de coup de foudre amical je l'aime bien. William, employé de Garnet qui cherche sa voie spirituelle et qui m'a bien fait rire car il change de look tous les jours. Parrish, le vampire badass par excellence (pas besoin d'en dire plus) et Barney la minouche de Garnet allergique à la magie qui l'a fait éternuer. Quant à l'histoire, il y a des rebondissements, pas de temps mort et si on accroche, on ne décroche plus!

Mais alors, ce qui m'a vraiment plu c'est l'idée que Garnet partage son enveloppe corporelle avec une déesse, Lilith, assimilée dans le roman à une puissance vengeresse et destructrice et extrêmement puissante. Du coup, il y a quelques quiproquos amusants.

Conclusion : j'avoue que j'ai craqué pour trois raisons : la couverture jolie comme tout (mon péché mignon les couvs de livres en anglais) et les mots "vampires" et "sorcières" parce que je voulais voir quel mélange ça donnait. Je ne suis pas (trop) déçue, je vais lire la suite, pour voir même si l'histoire pourrait se terminer à la fin de ce volume. Et ça reste un coup de cœur puisque c'est le premier qui m'a fait découvrir le genre. Un peu cliché mais à lire , en quelques soirée, pour la détente, comme une série tv.

Voilà, j'en avais des choses à dire!

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Commentaires
P
@ Bébé Papillon : ouais, mais tu triche de toute façon vu que je te raconte!<br /> @ Bouilloire : Effectivement! Je serais plus Urban Fantasy voir Dark UF mais je ne voulais pas trop détailler vu la longueur de mon billet pour ne pas embrouiller les 3 lecteurs qui se perdent parfois ici et ne comprennent déjà pas de quoi j'cause ;-D
B
Faut voir que le terme bit-lit est une création française et englobe en fait des genres anglais bien définis : urban fantasy (Mercy, Cat, Cassie Palmer mi-2010), paranormal romance (bientôt les JR WARD, les Christine Feehan, Kennyon) et young adult (Twilight vu que les médias persistes à le mettre dans le même panier que le reste, Michelle Rowen à venir aussi). Quand on ne lit que de l'urban à la base, il faut faire le tri dans la bit-lit parce que justement il peut y avoir de mauvaises surprises.
B
Merci pour la découverte du genre et de la présentation du roman. Mais ce n'est pas pour moi je suis un "poulet".
Pink.Canary
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