Une seconde après de William R. Forstchen
Présentation de l'éditeur : Ce qu'il y a de terrifiant dans cette histoire, c'est qu'elle pourrait réellement arriver ! Black Mountain, Caroline du Nord. John Matherson, ancien colonel de l'armée américaine et professeur d'histoire au collège de Montreat, s'apprête à fêter l'anniversaire de sa plus jeune fille. Quand survient une panne de courant. Les appareils électriques s'éteignent, la musique s'arrête... Plus étrange, les téléphones portables ne fonctionnent plus; même les voitures sur l'autoroute toute proche stoppent brusquement. John Matherson pense tout d'abord aux effets d'une forte tempête solaire déclenchant un gigantesque court-circuit. Mais les jours passent et la population de Black Mountain doit se rendre à l'évidence: quelque chose de bien pire s'est produit. Ce roman raconte comment une explosion nucléaire à haute altitude au-dessus des Etats-Unis provoque la destruction des systèmes électriques et électroniques, l'arrêt de tous les moyens de transmission et de transport. Le pays, paralysé, s'enfonce dans le chaos, la violence et la famine. La petite communauté de Black Mountain parviendra-t-elle à survivre au black-out ? Saura-t-elle résister aux hordes de réfugiés affamés ?
Les + : Réalisme + crédibilité = possible forte angoisse. Les personnages sont crédibles, pas de héros, une esquisse de gros méchant, ça va. On est dans le flou, on parle d'IEM ok, mais qui? pourquoi? De toute façon on s'en fiche, faut trouver de la nourriture pour les gosses et comment on va faire pour les chiens? et si je n'ai pas mes médicaments, je deviens quoi? Ca m'a pris aux tripes, certains évènements douloureux sont prévisibles et j'ai appréhendé avec le personnage principal. Et à la fois, pas de larmoiements, pas de gore comme c'est le cas pour La Route de MacCarthy par exemple. Normal, c'est juste l'année qui suit la "catastrophe". Ca ressemble bien plus à Jericho, la série, mais dans une plus grande ville. Une reflexion sur "et moi, j'aurais fais quoi?" qui de toute façon ne peut pas trouver de réponse juste à 100% car le jour ou ça arrive, ce n'est pas la même chanson. On peut être soit plus lâche (ou raisonnable), soit héroique (ou inconscient), ça dépend du point de vue.
Les - : bon, ce genre d'histoire à déjà été traitée même un peu différemment, rien de super nouveau donc. Il y a une petite romance entre le personnage principal et une réfugiée qui tombe à plat, aucun intérêt, elle sert à rien (la fille et la romance) vu que ce n'est quasi pas développé. Il y a une autre romance, comment dire, assez convenue dans sa finalité. Et le bol, quand même, le personnage principal est un ancien de l'armée assez haut gradé et enseigne l'histoire militaire! Enfin, même si les personnages sont ammenés à prendre des décisions parfois atroces à cause de la situation, j'ai eu un peu trop de "mais enfin, on est américains, c'est l'Amérique, enfin...on ne peut pas faire ça, ça ne peut pas nous arriver, on vaincra, God Bless America". Après, on peut comprendre et transposer... "mais enfin, nous sommes dans le pays des droits de l'Homme"...tout ça tout ça...Parce que finalement l'humain est terrible et naïfs à la fois.
Conclusion : le post apocalyptique, what else? J'adoooooore ce genre. J'ai essayé un peu d'analyser le pourquoi et j'en reviens au même point : j'aime les rues dépeuplées en général et j'aime voir comment réagissent les humains face à la fin du monde mais en fiction seulement, je ne souhaite pas la fin de l'humanité biensur (je ne pourrais plus lire déjà et dire du mal des humains hein). Un thème bien abordé et dérangeant quand on y pense vraiment. Il y a même un petit topo sur les IEM à la fin. Entre le petit malaise et le distrayant. Je ne peux pas vous dévoiler la fin donc difficile de vous dire le fond de ma pensée.
Et sinon, je me suis demandé un peu tout le long : et Charles Ingalls, à son époque, il aurait fait comment?
Challenge 1% Littéraire chez Levraoueg 3/7
Challenge Crazy SF chez Geishanellie 1/3 (Post apocalyptique)